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lundi 3 novembre 2008

Les enjeux de la fin du monopole de L'EQUIPE dans les kiosques


Pour ce premier lundi du mois de novembre, au lendemain des triomphes éblouissants de Jo Wilfried Tsonga à Paris Bercy, Sébastien Loeb au Japon et Lewis Hamilton au Brésil, on a assisté à une petite révolution dans les kiosques de France et de Navarre. En effet, ce n'est pas un mais deux nouveaux quotidiens sportifs qui ont débarqué sur les présentoirs des marchands de journaux aux quatre coins de l'hexagone. Alors que L'EQUIPE jouissait d'une position de monopole depuis 1988, c'est désormais une course à trois qui s'annonce pour les prochains mois ou années à venir. Premier de ces deux nouveaux concurrents : Le 10 Sport, quotidien sportif d'information à dominante footballistique édité par Next Radio et RMC, il est vendu 0,50 euro et s'affiche avec "La passion du sport au quotidien" comme slogan. A côté, on retrouve Aujourd'hui Sport, qui se veut être la réplique du groupe de presse Amaury (éditeur de L'EQUIPE) au lancement du 10 Sport, sorte de quotidien sportif lowcost. Vendu au même prix que son concurrent, Aujourd'hui Sport se veut être un journal sportif plus généraliste, malgré un slogan qui prend des allures footballistiques : "Entrez sur le terrain".

Une concurrence relative

En tant que bon pressovore (excusez ce néologisme !), je n'ai donc pas hésité à courir au kiosque pour me munir de ces trois quotidiens, histoire de les mettre au banc d'essai. Et très rapidement, je me suis que du haut de ses 63 années d'édition, L'EQUIPE ne devrait pas se voir menacée. En parcourant les premiers feuillets du 10 Sport, la première impression que l'on a, c'est de tenir un tabloïd entre les mains : des titres à crever le papier, des photos démesurément grandes et des codes de couleurs franchement agressifs qui ne contribuent pas à donner une apparence soignée et crédible à la maquette. Du côté d'Aujourd'hui Sport, on est tenté de dire que c'est quasiment le même combat. Et pour cause, les illustrations ne sont pas plus petites, les titres tout aussi sensationnels et les couleurs pas moins "flashies". En ce jour de lancement, les premières questions qui se posent sont se savoir quelle part des lecteurs de L'EQUIPE ira chez la concurrence mais aussi combien de lecteurs de L'EQUIPE seraient éventuellement prêts à continuer à acheter L'EQUIPE et en plus un de ces nouveaux quotidiens pour les férus de sport ?

Une qualité lowcost

Il existe également une autre façon de voir les choses, c'est celle qui consiste à se dire que le pari de vendre ces nouveaux quotidiens à seulement 50 centimes n'est pas forcément le plus pertinent, car les lecteurs fidèles de L'EQUIPE, habitués aux analyses et commentaires pointus du quotidien le plus lu de France, ne verront pas d'inconvénient à débourser chaque jour 30 centimes d'euro de plus, pour avoir un produit de qualité. Autre facteur qui pourrait nuire à la prétendue attractivité de quotidiens sportifs vendus à 50 centimes, c'est la menace de la création éventuelle d'un quotidien sportif gratuit par un groupe de presse comme celui de Vincent Bolloré par exemple. Direct Matin et Direct Soir ont déjà trouvé leur place dans le paysage de la presse quotidienne gratuite, alors pourquoi ne pas imaginer un Direct Sport ? Le scénario n'est en tout cas pas à exclure, car le pari a déjà été tenté sur une formule hebdomadaire avec le magazine Sport free attitude, lancé en 2003 et distribué aujourd'hui dans 11 villes de France. En tout état de cause, si la presse française gratuite s'attaquait au créneau des quotidiens sportifs, Aujourd'hui Sport et Le 10 Sport risqueraient de se retrouver très rapidement sur le banc de touche.

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samedi 1 novembre 2008

Le secret du baby boom hollandais



Si je vous demande quel est le rapport entre une coupure d’électricité de 50 heures et un baby boom, vous n’aurez pas forcément la réponse sur le bout des lèvres dans les 10 secondes qui viennent. Eh bien pourtant, sachez qu'il en existe un ! Pour expliquer cela, il faut se mettre en situation. Par une soirée glaciale de décembre 2007, onze villages de l'est des Pays-Bas se sont retrouvés privés d'électricité pendant plus de deux jours. Certains habitants se sont réfugiés chez des amis ou de la famille habitant aux alentours, tandis que d'autres ont du rester chez eux le temps que le problème soit résolu. A l'ère du tout numérique, lorsque la télévision et internet ne fonctionnent pas, il faut bien s'agrémenter ses soirées comme on peut, de surcroît en plein hiver lorsque le mercure indique des températures négatives. En tout état de cause, il faut bien croire que nos joyeux lurons ne se sont pas ennuyés dans l'obscurité, car 9 mois après la fête les faits, le canton a vu son taux de natalité augmenter de 44% par rapport à l'année précédente ! Plutôt que de parlementer durant des heures sur de nouvelles mesures pro-natalité, aux Pays-Bas on a vite compris que panne d'électricité rime avec natalité.

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