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samedi 21 mars 2009

Dans les salles de ciné, ça devrait être le Printemps toute l'année !


Ce week-end on fête l'arrivée du Printemps et toutes les joies que cela comprend : le retour du beau temps, les terrasses de café bondées et l’arrivée des tulipes dans les jardins ensoleillés. A la liste de ces joies printanières, il faudrait peut-être en ajouter une, qui concerne directement tous les amoureux des salles obscures. En effet, à partir de demain dimanche et jusqu’à mardi soir, la place de cinéma sera vendue au tarif unique de 3,50 euros. L’édition 2009 du Printemps du Cinéma sera d’ailleurs l’occasion, de célébrer le dixième anniversaire de cette opération promotionnelle spéciale, qui d’année en année a remporté un franc succès chez les spectateurs de 7 à 77 ans.

Yoyo des prix

Néanmoins, en dehors de cette période festive pour le septième art, le cinéma coûte bien cher, trop cher malgré une TVA de 5,5% qui s’applique au même titre que sur les livres ou les disques. Sans compter qu’en France au cours des vingt dernières années, le prix du billet de cinéma a connu une hausse de 53%, alors que le coût de la vie a pour sa part augmenté de 41% sur la même période. Alors à qui la faute ? Aujourd’hui, en en vous rendant dans deux salles de cinéma différentes, il se peut que le prix du billet de cinéma aille du simple au double. 5,50 euros à Montpellier, plus de 10 euros sur les Champs Elysées, les prix sont libres et fixés selon les subventions accordées aux salles. En décembre 2001, un mois avant la mise en circulation de l’euro, auriez-vous payé 65 Francs une place de cinéma ? A ce prix là, il n’y a pas que vos pop-corns qui sont salés ! Très franchement, 3,50 euros ne serait ce pas le « juste prix » pour aller au cinoche ? Car malgré leur amour pour le cinéma, tous les cinéphiles n'ont pas un budget à rallonge, et donc le surplus qu'il laissent dans le prix de leur billet de cinéma, ils auraient pu le consommer pour acheter des livres, des CD ou d'autres produits culturels.

Paradoxe du succès

Mais au delà de toutes données chiffrées, il existe un paradoxe dans cette affaire. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le cinéma se porte plutôt bien en France, même très bien. Téléchargements, streaming et autres vidéos à la demande, ne mettent pas le cinéma en danger tant qu’on le croit. On a pourtant estimé à 100 millions le nombre d’œuvres cinématographiques qui ont été piratées en 2008. Même la crise économique n’y fait rien, au contraire les affluences sont grandissantes, le cinéma serait-il alors devenu une sorte d’antidépresseur pour certains ? Selon les derniers chiffres, en janvier 2009 la fréquentation des salles obscures a augmenté de 3,8% par rapport à la même période de l’année précédente. Avec de tels chiffres, la France ne remporte pas la Palme d’Or, mais demeure tout de même le 3ème plus grand pays consommateur de cinéma au monde, juste derrière l’Inde et les Etats-Unis.

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lundi 9 mars 2009

Paris et Copenhague sont devenues plus chères que Londres !



Ces dernières années, dans la catégorie des villes européennes hors de prix pour y vivre, Londres occupait sans conteste la première position. Mais en ce début d'année 2009, un sérieux basculement semble s'opérer avec la crise économique mondiale. Selon une étude publiée par l'hebdomadaire économique britannique The Economist, qui prend en compte le rapport entre les salaires et le coût de la vie, on apprend que Londres était l'an dernier seulement la 8ème ville la plus chère au monde. Il faut dire que la récente dévaluation de la Livre Sterling et l'injection massive de liquidités dans l'économie britannique, ne sont pas étrangères à ce soudain revirement de situation. Du côté des bureaux de change, cette situation est encore plus frappante. Et pour cause, à l'été 2008, la Livre Sterling valait presque deux dollars, aujourd'hui neuf mois plus tard ce n'est pas plus d'un dollar et quarante cents que vous obtiendrez pour la même somme.

Très chère Europe

Signalons aussi, que selon les derniers chiffres 2009 publiés il y a quelques jours par The Economist Intelligence Unit, le quinté des villes les plus chères du monde est le suivant : Tokyo, Osaka, Paris, Copenhague, Oslo. Par la même occasion, Paris obtient ainsi pour la première fois la palme de la ville la plus chère en Europe. Dans le top 10 des villes les plus chères largement dominé par sept villes européennes, on retrouve trois villes asiatiques mais aucune ville américaine. New York pointe loin derrière à la 36ème place juste derrière Caracas, la capitale du Venezuela dirigée par le très révolutionnaire Hugo Chavez ! A l'autre bout du classement, parmi les villes les moins chères du monde, on retrouve les capitales ou les principales villes du Pakistan (Karachi), de l'Iran (Teheran), de l'Inde (New Delhi) mais aussi pas très loin celles du Pérou (Quito) et de la Syrie (Damas). Cette étude du coût de la vie a été effectuée en septembre 2008 dans 140 villes à travers le monde. Dans chaque ville les enquêteurs ont collecté et comparé les fourchettes de prix pour plus de 160 articles et services, du prix du pain au cout de la location d'une voiture de luxe.

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samedi 7 mars 2009

Grâce à Ross Brawn, Honda quitte la Formule 1 par la grande porte



En décembre dernier, dans le petit monde de la Formule 1, on apprenait que l’écurie Honda allait abandonner ses activités dans la catégorie reine du sport automobile. Raison officielle invoquée ? La crise économique. Mais en réalité, il se trouve que les relations entre le siège social au Japon et les associés britanniques devenaient de plus en plus houleuses, et c’est donc bien là qu’il faut voir la raison de ce divorce. Seulement voilà, ce retrait était lourd de conséquences pour la Formule 1 : allait-on perdre encore une équipe et disposer de seulement 18 voitures pour la saison 2009 ? Qu’allaient devenir les 700 employés de l'écurie Honda ? Ses pilotes Rubens Barrichello et Jenson Button, pouvaient-ils déjà s'acheter chacun une chaise longue et partir en retraite anticipée ? Dès lors face à la catastrophe qui se profilait, on se demandait qui pourrait bien reprendre le flambeau pour éviter la dissolution de l’équipe.

Brawn stratège sauveur

Au cours d’un feuilleton à rebondissements long de trois mois, les repreneurs potentiels ont défrayé la chronique. Parmi les plus sérieux, on peut citer les noms de milliardaires comme le Mexicain Carlos Slim (deuxième homme le plus riche du monde), ou le propriétaire de l’empire Virgin, Sir Richard Branson. Longtemps on a cru au rachat de l'équipe par un investisseur étranger, et pourtant le sauvetage s’est réalisé en interne, puisqu’on c’est son ancien directeur technique, Ross Brawn, qui a finalement racheté l’écurie, pour en faire sa propre équipe : BRAWN GP. Honda peut en tout c as quitter la F1 la tête haute grâce à cet ingénieur-aérodynamicien de 54 ans, qui a sans doute l’un des plus beaux palmarès de l’ère de la Formule 1 moderne. Car il faut savoir qu'avant de rejoindre Honda en 2007, Ross Brawn a exercé les fonctions de directeur technique chez Benetton puis chez Ferrari entre 1992 et 2006. C'est au sein de ces deux écuries, qu'il a notamment accompagné Michael Schumacher dans l’obtention de ses sept titres mondiaux et de ses innombrables succès.

Un sauvetage fragile

Mais au delà de l’euphorie de cette annonce qui est tombée à seulement 20 petits jours du lever de rideau de la saison 2009, cette écurie qui a été baptisée Brawn GP, sera t-elle réellement prête pour la première course à Melbourne ? Ses monoplaces ne comptabilisent qu’une seule journée d’essais sur tout l’hiver, et le moteur Mercedes qui sera greffé sur cette monoplace n’a encore jamais tourné. Et ce n'est pas la nouvelle réglementation 2009 qui interdit les essais privés en cours de saison, qui viendra favoriser le développement de cette nouvelle monoplace. Passons enfin rapidement en revue les troupes du côté des pilotes. Le casting reste inchangé par rapport à l’année dernière car Captain Brawn a prolongé sa confiance à Rubens Barrichello et à Jenson Button. Dans une structure naissante et encore fragile, la continuité s’avère être en effet le choix le plus sage qu’il pouvait faire, car les deux pilotes ont déjà passé trois ans ensemble. Cette décision a néanmoins crée une vague de déception du côté du Brésil, où certains espéraient que Bruno Senna, neveu du défunt triple champion du monde, prendrait la relève en remplaçant son compatriote Rubens Barrichello, recordman du nombre de participations en GP.

Au final, ce sauvetage in extremis c’est une très bonne nouvelle pour le petit monde de la Formule 1, qui ne traverse pas une période facile ces dernières années. Sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie, il y’aura donc bel et bien 20 monoplaces. Pour Ross Brawn, le pari est osé, mais tout le monde sait qu'il est un vieux guerrier dans le monde de la Formule 1. Ses premiers galons, il les a gagné chez Williams où il avait décroché un poste de mécanicien aérodynamicien en 1978. L'expérience qu'il a acquis en travaillant aux côtés de Jean Todt durant dix années, est peut-être aussi l’un des meilleurs « stages » pour un futur dirigeant d’écurie. Et puisqu'on parle de pari, il se dit que le principal sponsor de Brawn GP, ne serait autre que le site de paris en ligne bwin.com, good luck Ross !

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mercredi 4 mars 2009

Et si Facebook nous rendait vraiment bêtes ?



Facebook vous connaissez ? 4 consonnes et 3 voyelles qui ont révolutionné les habitudes de consommation des plus jeunes d’entre nous au cours des dernières années. Cela doit forcément vous dire quelque chose, à moins bien sûr que vous ayez passé vos cinq dernières années dans un champ de coton en Patagonie. Aujourd'hui, lorsqu'on vous demande si vous avez un profil Facebook et que vous faites les grands yeux, c'est probablement que vous n'êtes pas encore entré de plain-pied dans le XXIème siècle. Mais si c'est votre cas, pas de panique. En bref et en guise de cours de rattrapage, retenez seulement que Facebook c’est un réseau social de 150 millions utilisateurs répartis sur les cinq continents. Et si vous êtes vraiment fan de statistiques, sachez aussi que le « Facebookien moyen » a 120 amis, qu’environ 850 millions de photos sont partagées chaque mois sur le réseau et enfin last but not least, mais seulement pour les connaisseurs cette fois-ci, 15 millions d’utilisateurs comme vous peut-être, changent leur fameux statut Facebook au moins une fois par jour.

Génération moutons

Mais au delà du succès fulgurant de ce réseau social qui a conquis la planète entière en à peine quelques années, les premières interrogations à propos de son utilisation tombent. A l’Université d’Oxford en Grande-Bretagne, Susan Greenfield, Professeur de Pharmacologie s’est intéressée à la question. Et son verdict est sans appel. Elle s’étonne avant tout de la « facilité avec laquelle certains jeunes perdent leur propre identité pour appartenir à la communauté Facebook ». On suit le troupeau, c'est l'effet de masse qui l'emporte sur l'individuel. Pour le Pr. Greenfield, une partie du succès de Facebook se justifie par le fait qu' « on se sent parfois écouté, reconnaissable et valorisé par les autres ». Néanmoins, elle craint que certains Facebook addicts, puissent « perdre leurs repères en oubliant où se trouve la frontière entre le virtuel et le réel ».

Net réalité

Mises à part ces études scientifiques, le cas Facebook doit nous permettre de soulever une seule et véritable question. En considérant Facebook comme une sorte de drogue, certains utilisateurs n'oublient-ils pas tout simplement de penser ? Bien souvent lorsqu’on interroge les Facebook(ienne)s sur ce qui les pousse réellement à rester connecté(e)s des heures entières sur ce réseau social, le fait de faire passer le temps est une des principales motivations. Dès lors, Facebook ne serait-il donc pas devenu une simple évolution du concept de télé réalité, adaptée au net ? Le voyeurisme est passé à son paroxysme : tout le monde sait ce que les autres font, avec qui, à quel endroit et pourquoi… 14:02, j'apprends qu'entre Alexandre et Mélanie c'est fini ... 15:13, Emilie informe ses amis qu'elle a une nouvelle coupe de cheveux ... 16:22 : Charlotte est partie courir ... 17:37, scoop de dernière minute : Sophie bronze dans son jardin et mange une glace, hautement passionnant me direz-vous.

Le paradoxe Facebook

Alors certes ces quelques exemples sont peut-être un peu caricaturaux, mais la réalité est vraiment très proche, les gens adorent raconter leur vie sur la place publique toile ! Sauf que sur Facebook, les gens se rencontrent par écrans interposés. Et le concept est un paradoxe en lui-même, car d'un côté il vous rapproche de vos connaissances qui habitent à l'autre bout du monde, et de l'autre il vous éloigne de votre entourage le plus proche. Le décor est préfabriqué et un grand nombre de ses utilisateurs cliquent passivement et inlassablement, sur les mêmes boutons comme des moutons à longueur de journée. Et pour vous, si Facebook disparaissait demain, que seraient les rapports humains ?

P.S. Malheureusement, la petite histoire ne nous dit pas si le Pr. Greenfield travaille déjà sur un traitement de désintoxication Facebook, alors un bon conseil Facebookez avec modération !

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lundi 2 mars 2009

Le Journal du Dimanche va prendre une journée d'avance



Samedi prochain, lorsque vous ferez escale chez votre marchand de journaux, vous verrez sans doute disposées sur les présentoirs les éditions du jour du Figaro, du Monde, d’Aujourd’hui en France, de l’EQUIPE, ainsi que celle du Journal du Dimanche (JDD). Oui oui vous avez bien lu JDD. En effet, après avoir soufflé ses 60 bougies l’an dernier et s’être offert un joli « lifting » de maquette pour l’occasion, le Journal du Dimanche s’apprête à vivre une petite révolution samedi 7 mars prochain, avec le lancement d’une édition du samedi qui sera baptisée Journal du Dimanche première édition.

Journal du Week-end

Pour Christian de Villeneuve, directeur de la rédaction du Journal du Dimanche, la mise en kiosques d’une première édition du Journal du Dimanche le samedi, correspond avant tout à l’idée d’ « aller vers le lecteur ». Car c’est bien connu, le dimanche matin on a souvent d’autres priorités que d’aller courir chez son marchand de journaux à la première heure. Ainsi avec une édition du samedi qui sera distribuée dès midi et qui restera en vente tout au long du week-end, le Journal du Dimanche première édition, sera une sorte de Journal du Week-end qui aura pour objectif de toucher un lectorat plus large que celui qui est déjà capté par l'actuel JDD. Et pour les lecteurs habituels de l’édition dominicale, pas d’inquiétude, le JDD continuera bien évidemment à leur fournir une information aussi fraîche que leurs croissants du dimanche matin.

Un bol d'air frais

Reste maintenant à savoir si l’édition du samedi du JDD risque à court ou long terme, de faire de l’ombre aux autres titres de presse distribués le même jour. A priori, les risques de concurrence directe paraissent assez limités. Car bien souvent, les lecteurs de quotidiens généralistes comme Le Monde, Aujourd’hui en France et de titres régionaux tels que Ouest France ou La Voix du Nord, sont très attachés à leur journal et ne voudront peut-être pas bousculer leurs habitudes de lecture. Et dans la mesure où le JDD du samedi sera seulement accompagné du magazine Version Femina, cette hypothèse semble encore plus probable dans le cas du Figaro qui est le seul quotidien à proposer chaque samedi une édition accompagnée de plusieurs suppléments (Le Figaro Magazine, Madame Figaro…). Ainsi, s'il veut espérer glaner des lecteurs à ses concurrents directs, le JDD du samedi devra nécessairement présenter l'actualité sous un nouvel angle, et trouver de nouvelles recettes pour mettre en scène l'information.

Quoi qu'il advienne, ce lancement représente une bonne nouvelle pour la presse écrite quotidienne française, de surcroit dans une période où l'édition de journaux quotidiens traverse une très lourde crise. Fidèles du Journal du Dimanche ou futurs lecteurs du JDD première heure, rendez-vous donc chez votre marchand de journaux samedi prochain en région parisienne et dans les grandes villes de France. Pour les autres, il faudra patienter pour voir si la sauce du dimanche prendra dès le samedi, avant d’envisager une distribution aux quatre coins de l’Hexagone.

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