Au Sens Large : blog actualité politique française et internationale

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lundi 14 septembre 2009

Nosdeputes.fr déclare ouverte la chasse aux députés absentéistes



Rentrée des classes oblige, gare aux absentéistes qui ont vite tendance à reprendre leurs habitudes de touriste. Voilà comment l’on pourrait résumer en une phrase, le message qu’ont souhaité adresser les créateurs du site Internet nosdeputes.fr, à nos 577 députés plus ou moins studieux. Lancé aujourd’hui, le site se veut être un observatoire citoyen de l’activité parlementaire qui présente individuellement les travaux de chaque député sur les 12 derniers mois. Mais la mission du site ne s'arrête pas là, puisque nosdeputes.fr donne la possibilité à Monsieur ou Madame Tout Le Monde de poster des commentaires relatifs au débat parlementaire français.

Les cumulards en ligne de mire

Avec ce nouveau système d'évaluation des parlementaires, nul doute que lors des prochaines élections législatives qui se tiendront en 2012, nosdeputes.fr facilitera la tâche aux électeurs, lorsqu’il sera l’heure de juger le bilan de celui ou celle qu’ils ont envoyé les représenter au Palais Bourbon à Paris. Autre atout potentiel de ce site, il sera dorénavant plus facile d’identifier les cumulards, ces élus de la République qui portent plusieurs casquettes à la fois, et qui fatalement ont du mal à boucler leurs obligations journalières en 24 heures. Face à cette nouvelle étape franchie dans la transparence de la démocratie française, une question se pose : à quand le lancement de nossenateurs.fr ? Le nom de domaine est enregistré, donc il y'a de bonnes chances que le projet soit dans les cartons. Quoi qu'il en soit, on voit qu'entre la récente polémique qui a touché Brice Hortefeux en créant un énorme buzz et ces nouveaux systèmes d'évaluation des parlementaires, Internet mène décidément la vie dure aux hommes et femmes politiques.

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samedi 4 juillet 2009

Obama célèbre son premier Independance Day à la Maison Blanche


Un peu moins de six mois après son entrée triomphale à la Maison Blanche, la lune de miel entre le Président américain Barack Obama et ses concitoyens, n'est pas prête de prendre fin. Et en ce 4 juillet 2009, l'évènement du jour c'est bien entendu la fête nationale américaine, qui ne s'était plus déroulée sous présidence démocrate depuis la fin du second mandat de Bill Clinton en l'an 2000. L'autre évènement du week-end aux Etats-Unis, s'est déroulée cette fois-ci dans le camp adverse à quelques 2.500 kilomètres de Washington, où la Gouverneure d'Alaska a pris son indépendance. Je veux parler ici de Sarah Palin, qui n'est autre que l'ancienne colistière du vétéran John McCain durant la dernière campagne présidentielle américaine, et qui a décidé de démissionner de son poste, pour peut-être déjà préparer 2012. D'ici là, Barack Obama aura encore le temps de fumer tranquillement quelques cigares.

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lundi 20 avril 2009

LCI a dit : Eric Revel ne bloguera plus



Surprise ce lundi sur le site Internet de LCI qui a procédé à un petit lifting de printemps, et où le blog du directeur de la rédaction de LCI, je nomme Eric Revel, a purement et simplement disparu, alors que les blogs de ses confrères de LCI sont toujours en ligne. Cette absence du blog d’Eric Revel n’est bien évidemment pas due à un problème technique, mais bel et bien à un retrait volontaire de la part de la rédaction de la chaîne d’information en continu.

Lettre ouverte

Dans un billet daté du mardi 7 avril 2009 qu'il a intitulé « Lettre ouverte à Ségolène Royal », l'éditorialiste Eric Revel avait vivement réagi à propos des excuses que Ségolène Royal avait présenté à l’Afrique au nom de la France au cours d'un déplacement à Dakar, sa ville natale. Des excuses qui se référaient à un discours de Nicolas Sarkozy qu’il a prononcé au Sénégal en juillet 2007 pour son premier déplacement en tant que Chef de l'État sur le continent africain, et dans lequel il avait déclaré que « l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Eric Revel a alors réagi sur son blog en disant « Je suis outré par votre démagogie et votre populisme … vous savez pertinemment ce que le Chef de l’Etat voulait dire : que hélas l’Afrique n’est pas assez mondialisée et qu’elle n’a pas pris à bras le corps son avenir pour entrer dans l’Histoire ».

Provoquer pour buzzer

Suite à la polémique qu’a crée ce billet, TF1 a ordonné le retrait de ce billet quelques heures après sa publication, au motif que les propos tenus par Eric Revel sur son blog, « ne sauraient engager la rédaction de LCI, ni la Direction Générale de l'information du Groupe TF1 ». Aujourd'hui, moins de deux semaines après les faits, c’est désormais son blog à part entière qui est rayé de la blogosphère. Et alors même que la sacro-sainte déontologie journalistique impose une forme de prétendue neutralité de la part des journalistes, il est regrettable qu’un commentateur chevronné comme l’est Eric Revel, ne puisse pas s’insurger devant de telles provocations, d'autant plus que nous ne sommes même pas en période de campagne électorale. Car les paroles qu'a exprimé Madame Royal à Dakar ou plus largement au cours de ces dernières semaines dans diverses circonstances, ont été expressément préméditées dans le seul but de créer le buzz sur Internet et faire parler d'elle dans les journaux. Car du fait qu'elle se trouve en difficulté dans sa propre formation politique, elle a besoin de capter l'attention médiatique par d'autres biais pour continuer à exister. De ce fait, que l’on approuve ou non l'action et les propos de Ségolène Royal, il faut tout de même reconnaître qu’en se laissant porter par des excès de légèreté sur des dossiers aussi sensibles, la Présidente de Poitou-Charentes fragilise sa crédibilité politique pour les échéances électorales futures.

Royal désapprouvée

Pour cause, selon un sondage Ifop réalisé le 13 avril dernier, 56% des Français désapprouvent le pardon de Madame Royal à Dakar. Et comme si elle voulait attirer à tout prix les caméras de télévision sur sa personne, l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle est revenue à la charge en fin de semaine dernière. En effet, Ségolène Royal a présenté des excuses au nom de la France au Premier ministre Espagnol, José Luis Zapatero, qui aurait été qualifié de « peu intelligent » par le Président Sarkozy ; une attitude que le socialiste de la première heure qu'est Jack Lang a condamné ce lundi, en demandant à José Luis Zapatero d’excuser Ségolène Royal pour ses paroles. En somme, beaucoup de bruit et de polémiques qui ne font pas vraiment avancer les débats...

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dimanche 19 avril 2009

Pour régler ses dettes de campagne, Hillary Clinton va louer Bill...



Hillary Clinton, actuelle Secrétaire d’État américaine dans l’administration de Barack Obama, n’a semble t-il pas encore réglé tous ses passifs relatifs aux frais de campagne pour l’investiture démocrate à la présidentielle. Et ce n’est un secret pour personne, un marathon électoral ça coûte cher voire même très cher. En effet, selon les documents que le comité de campagne d’Hillary Clinton a récemment remis à la Commission Fédérale Électorale, l’ex-First Lady serait encore redevable de la coquette somme de 2,3 millions de dollars. Alors pour tenter de sauver la mise tant bien que mal, son conseiller politique, James Carville, a eu la bonne et originale idée d’organiser une loterie sur Internet avec à la clé des cadeaux assez inhabituels. En achetant un ticket à 5 dollars, les participants pourront peut-être gagner des billets pour aller assister la finale de l'American Idol qui se tiendra à Los Angeles, un diner à Washington avec James Carville et Paul Begala, stratèges politiques du clan Clinton ; mais encore (et surtout) « avoir l'opportunité unique de passer une journée entière à New York avec l'ancien Président américain Bill Clinton, en profitant avec lui de de diverses attractions » peut-on lire dans le texte rédigé par James Carville. Souhaitons à Hillary Clinton qu'elle vende beaucoup de tickets, en espérant néanmoins qu'une certaine Monica L. ne viendra pas remporter le gros lot.

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lundi 5 janvier 2009

George Bush père rêve d'un nouveau job ... pour son fils Jeb


Alors que le président élu Barack Obama n’a pas encoré posé ses valises à la Maison Blanche, dans le camp adverse où les leçons de la débâcle de John McCain viennent tout juste d’être tirées, les spéculations vont déjà bon train sur l’identité des potentiels leaders pour l’élection présidentielle présidentielle de 2012. D’un côté, on annonce Sarah Palin, Gouverneure d'Alaska, comme possible héritière du camp républicain, et de l’autre on entend George Bush père, manifester son souhait de voir perdurer une dynastie Bush à la Maison Blanche.

Impérialisme bushien

En effet, dans une entrevue télévisée qu’il a accordé dimanche soir à Fox News, le père du président sortant, a confié qu’il aimerait voir son fils Jeb, ancien Gouverneur de Californie, « se lancer dans la campagne pour devenir président un jour ». Alors que le proverbe dit jamais deux sans trois, risque t-on vraiment de voir se développer une véritable dynastie Bush aux Etats-Unis ? La réponse tient en trois lettres. Non, car l’image que va laisser George Bush en passant la main à Barack Obama dans deux semaines, fait croire à 27% des Américains qu’il est le pire président que les Etats-Unis n’aient jamais connu. Et ensuite non, car après le bilan désastreux de George Bush fils, il y’a véritablement très peu de chances que les Américains donnent leur blanc seing à un autre membre du clan Bush ne serait-ce le temps d'un mandat, sous peine d’assister à une 13ème année d’impérialisme bushien.

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mercredi 3 décembre 2008

En confiant la diplomatie à Hillary, Obama (se) fait un beau cadeau



Un mois après son éclatante et historique victoire face au camp républicain de John McCain, le président élu Barack Obama termine de dessiner les contours de sa future administration. Cette « Dream Team » comme on l'appelle outre-Atlantique, qui devra donner raison aux 53% d' Américains qui le 4 novembre dernier, ont porté leurs voix sur celui qui est désormais ancien sénateur de l'Illinois. Pour son casting présidentiel, Obama est allé massivement « recruter » dans le clan Clinton, en commençant par une clintonienne de la première heure : Hillary herself, meilleure amie de Bill et meilleure ennemie de Barack himself. Et il faut bien dire qu'après sa déroute dans la course à l'investiture et toutes les paroles amères jetées envers son ancien rival, désormais « Boss » comme il se qualifie lui-même en privé, Hillary Clinton a reçu un beau lot de consolation, en se voyant confier la charge de Secrétaire d'Etat, pour succéder à la charismatique Condie Rice. A défaut d'être devenue la première femme présidente des Etats-Unis d'Amérique, Hillary Clinton devient tout de même avec cette nomination, la première ex-First Lady à occuper un poste à hautes responsabilités dans une administration d'Etat américaine. Néanmoins, la tâche s'annonce musclée pour elle, car sans vouloir entrer dans le détail, l'héritage diplomatique que laissera George W.Bush à Barack Obama le 20 janvier prochain, ne sera pas des plus faciles à porter...

Difficile transition

Comment sortir du bourbier irakien, dialoguer ou non avec l'Iran, quelles relations entretenir avec la Chine, la Russie et Israël, comment redorer l'étoile des Etats-Unis dans le monde, voilà les principales problématiques auxquelles sera très rapidement confrontée l'administration démocrate du président Obama. Néanmoins, on peut s'interroger sur la viabilité du couple Obama-Clinton, qui ne ressemble nullement un mariage d'amour. En effet, d'une part les deux démocrates ne sont pas tout à fait sur la même longueur d'onde sur tous les dossiers chauds, et d'autre part on se souvient que durant les primaires démocrates, Hillary Clinton n'était pas moins méprisée dans le camp Obama en étant régulièrement présentée comme le « monstre ». Un surnom qui avait d'ailleurs coûté sa place à Samantha Power, conseillère de campagne du président élu. Ironie du sort, cette même Samantha Power fait aujourd'hui partie, de l'équipe chargée de préparer l'arrivée d'Hillary Clinton aux affaires étrangères.

Neutraliser l'adversaire

En nommant Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine, Barack Obama offre une belle tribune à l'ex-First Lady, mais il anticipe déjà le futur en parallèle pour essayer de neutraliser toute ambition présidentielle de sa nouvelle associée. Reste maintenant à savoir si Hillary Clinton lui restera loyale tout au long de son mandat, mais également si à l'horizon 2011 lorsqu'elle sera âgée de 64 printemps, elle se sentira encore prête pour de nouveau se lancer dans la course à l'investiture pour la présidence de la première puissance mondiale, qui alors ne le sera peut-être plus. Au final, dans ce jeu de chaises musicales, le vrai gagnant n'est pas forcément celui que l'on croit être. Car comme Hillary laisse son siège de sénatrice de New York vacant, il semblerait selon les derniers échos de la presse américaine, que son séducteur de mari soit en bonne posture pour le récupérer, et plus si affinités.

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jeudi 4 septembre 2008

Une vice-présidente venue d'Alaska



John McCain ne serait t-il pas trop âgé pour briguer la Maison Blanche ? En effet, on peut se demander s'il n'est pas un peu tard pour se lancer dans la course à l'élection présidentielle lorsqu'on appartient à la catégorie des septuagénaires, de surcroit lorsqu'on connait le rythme marathonien des meetings de campagnes présidentielles. Qu'importe, cet ancien vétéran du Vietnam n'a peur de rien, et comme un coup de pouce du destin, le 29 août dernier c'est à dire le jour de son 72ème anniversaire, le candidat républicain à la Maison Blanche s'est offert une véritable cure de jouvence. Vous pensiez à un lifting ou à une injection de botox ? Mauvaise pioche ! Il a fait bien mieux, car contre toute attente, il a désigné une jeune femme de 44 ans pour faire la course vers Washington avec lui. Et c'est une surprise de taille, puisque c'est en effet la première fois qu'un tandem à l'élection présidentielle américaine sera mixte. Dans le camp républicain on ne parle plus de colistier mais bien de colistière, qui n'ayons pas peur des mots cache un petit côté glamour, ce qui ne sera pas pour desservir à John McCain.

L'anti-Hillary des républicains

Sur le Curriculum vitae de cette colistière surprise, on peut lire : Sarah Palin, 44 ans, Gouverneure d'Alaska depuis 2006, mariée et mère de cinq enfants et ... lauréate du titre de dauphine de Miss Alaska dans les années disco, excusez du peu... Fervente activiste contre l'avortement, on a appris que sa fille âgée de 17 ans, se trouve actuellement enceinte ! En somme, en désignant une femme quarantenaire, McCain a fait d'une pierre deux coups : d'une part car il parvient à faire oublier un peu son âge avancé, et d'autre part car cela lui offre la possibilité d'aller « draguer » certaines électrices d'Hillary Clinton, déçues de sa non investiture dans le camp démocrate. Suite à la désignation de Sarah Palin du côté républicain, on voit donc que John McCain mise sur la jeunesse et que son rival Barack Obama a préféré tabler sur l'expérience en choisissant Joseph Biden, 65 ans.

Mais si l'on entre un peu plus dans le détail, on constate toutefois que la moyenne d'âge des deux tandems est quasiment la même : 56 ans du côté démocrate, 58 printemps pour le camp républicain. Mais au delà ces considérations purement numériques, on voit tout de même qu'en désignant une femme pour épauler McCain, le camp républicain est venu voler la vedette aux démocrates qui pensaient il y'a encore quelques mois remporter l'élection présidentielle avec une femme en tête d'affiche. A 70 jours du vote, les jeux restent donc désormais plus qu'ouverts. Espérons seulement que durant les débats avec Obama et Biden, lorsque John McCain (Sénateur de l'Arizona) soufflera le chaud, Sarah Palin (Gouverneure d'Alaska) saura souffler le froid...

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jeudi 17 juillet 2008

Lancement de l'Union pour la Méditerranée, quelles perspectives ?



Dimanche 13 juillet dernier, quelques jours après l’ouverture de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE), Nicolas Sarkozy a décidé de prendre rendez-vous avec l’Histoire. Née de l’enlisement du processus de Barcelone de 1995 qui avait pour ambition l’aide au développement des pays du pourtour méditerranéen, l’idée d’Union pour la Méditerranée (UPM) circulait dans les sphères intellectuelles depuis 2005. Au cours de la campagne présidentielle française de 2007, le candidat UMP Nicolas Sarkozy a fait cette idée sienne en l’intégrant à son projet présidentiel. Un an après son arrivée au pouvoir, l’UPM est bien née.

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vendredi 30 mai 2008

Démocratie et Transparence sont-elle encore compatibles ?



Mercredi 21 mai 2008, le Mouvement Européen France (ME-F) organisait au Sénat un petit-déjeuner conférence sur le thème "Démocratie ? Transparence ? Quelle procédure pour choisir les futurs responsables européens ?" A cette occasion et pour répondre aux interrogations des journalistes, diplomates et sympathisants du Mouvement Européen France conviés à cet évènement, Sylvie Goulard, présidente du ME-F, a souhaité donner la parole à un européen convaincu en la personne de Valéry Giscard d’Estaing.

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mercredi 10 octobre 2007

Cristina Kirchner, une première dame en passe de devenir Présidente



Le 28 octobre prochain, le peuple argentin sera invité à se rendre aux urnes pour désigner celui ou celle, qui succédera à l'actuel Président Néstor Kirchner élu en 2003. Selon les derniers sondages, la personne qui pourrait prendre la relève, n'est autre que sa propre épouse, Cristina Fernandez Kirchner ! Avocate de formation, c'est d'ailleurs sur les bancs de la fac de droit, qu'elle fit la connaissance de Néstor, son aîné de trois ans. Engagée dans la vie politique depuis le milieu des années 1970, Cristina Kirchner a depuis ce temps formé un redoutable tandem politique avec son mari, tout en ayant briguant indépendamment plusieurs mandats locaux et nationaux. Déclarée officiellement candidate depuis le 19 juillet 2007 sous les couleurs du Frente para la Victoria, courant politique de centre gauche fondé en 2003 au sein du Partido Justicialista, Cristina de Kirchner pourra s'appuyer sur les bons résultats des plans de relance économique menés par son mari, suite à la grave crise qu'a traversé le pays en 2001. En effet, l'Argentine a enregistré en 2006 une croissance dépassant les 9% et a également soldé sa dette au Fonds Monétaire International (FMI). De plus, l'épouse de l'actuel président argentin pourra compter sur le soutien du puissant appareil gouvernental qui est entre les mains de son mari.

Vers une dynastie Kirchner ?

Néanmoins, beaucoup d'observateurs de la vie politique argentine s'interrogent sur les raisons qui poussent Néstor Kirchner à ne pas briguer un second mandat. Parmi les raisons les plus souvent avancées, il est notamment question d'affaires de corruption ou plus simplement encore d'une stratégie d'alternance du couple Kirchner. Etant donné que la Constitution limite à deux, le nombre de mandats successifs pour le Chef de l'Etat, il se peut tout à fait que l'actuel président argentin veuille prendre du recul, pour mieux rebondir en 2011, et ainsi éviter de lasser l'opinion publique argentine.
En cas de victoire électorale, Cristina Kirchner agrandirait le club mondial des femmes Chefs d'Etat, avec notamment Michelle Bachelt au Chili, et lancerait par la même occasion un signal fort à Washington, où Hillary Clinton, épouse de Bill, est en course pour prendre les rênes de la Maison Blanche en 2008.

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mardi 11 septembre 2007

L'ONU en quête d'un multilatéralisme efficace



Mardi 18 septembre prochain, s’ouvrira à New York, la 62ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle sera présidée par Srgjan Kerim (diplomate macédonien) qui succèdera pour une année, à Sheikha Haya Rashed al Khalifa (diplomate bahreïni), troisième femme à avoir occupé cette fonction depuis la création de l’ONU. En préambule de cette rencontre, s’est tenu les 31 juillet et 1er août derniers, un débat informel de l’Assemblée générale, qui avait pour thème brûlant : « Le changement climatique : défi mondial ». Cette édition 2007 de l’Assemblée générale, première de l’ère Ban-Ki Moon, sera l’occasion de faire un bilan sur les réformes lancées en septembre 2006, quelques mois avant le départ de Koffi Annan, septième secrétaire général de l’ONU. En premier lieu, les 192 chefs d’Etat et de gouvernement feront une rétrospective des actions qui ont été menées depuis un an dans la lutte contre le terrorisme international. L’aide aux pays en développement formera un autre volet de leur bilan. Concernant ce dernier point, il s’agira d’évaluer entre autres les résultats enregistrés par l’opération Unitaid. Lancé lors de la 61ème session de l’Assemblée générale, à l’initiative des présidents Chirac et Lula, ce projet vise à instaurer une taxe de solidarité sur les billets d’avion internationaux pour financer la lutte contre diverses pandémies dans le monde. Un projet dans lequel l’ancien Président américain Bill Clinton, s’est activement impliqué aux côtés de Philippe Douste-Blazy, actuel président du conseil d'administration de Unitaid.

Développement pacifique

Parmi les nouvelles questions qui seront débattues, par la classe politique mondiale cette année, on retrouve au premier plan le maintien de la paix et de la sécurité internationales, la promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable, ainsi qu’une intensification du développement de l’Afrique. Cette 62ème session onusienne sera également l’occasion de mesurer les avancées sur la promotion des Droits de l’Homme, de la Justice et du Droit International dans le monde. Enfin, une attention particulière sera portée aux politiques relatives à la lutte contre la drogue, la prévention du crime, le terrorisme international ou encore le désarmement. Le 24 mai dernier, lors de son élection à la présidence de l’Assemblée générale, Srgjan Kerim a eu ces quelques mots : « Le monde a besoin plus que jamais d'un multilatéralisme efficace et les Nations Unies doivent être au centre de ce multilatéralisme », le mot d’ordre pour 2008 est déjà lancé.

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vendredi 22 juin 2007

Le Pacte Présidentiel Royal, la farce tranquille !


Interviewée mercredi dernier dans l'émission Question d'info (LCP-Le Monde-France Info), l’ex-candidate socialiste à l’Elysée, a déclaré à propos du smic à 1500 euros et de la généralisation des 35 heures, que « ce sont des idées qui ne sont pas crédibles, pas cohérentes avec le projet socialiste ». Des idées qu’elle avait pourtant fait siennes dans son « Pacte Présidentiel ». Incapable d’harmoniser ses propres convictions, Ségolène Royal a fait preuve une fois de plus de son amateurisme politique et de son manque de crédibilité. Hormis son propre qui s’est fait berner, ce sont pas moins de 16.790.611 électeurs qui ont cru dur comme fer, au projet en carton de l’élue de Poitou-Charentes. Comment peut-elle maintenant jouir d’une quelconque crédibilité au sein de ses rangs, si elle souhaitait briguer le poste de premier secrétaire, toujours occupé par son futur ex compagnon François Hollande ? Ségolène Royal s’est aussi dite prête pour 2012, sans préciser si elle envisageait de concourir aux Jeux Olympiques ou dans la course à l'Elysée.

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mercredi 13 juin 2007

Illusions royalistes



"Si la politique pouvait être aussi simple qu’un coup de fil", cela faisait déjà un bon moment que l'ex-candidate socialiste à l'Elysée ne nous avait plus offert ce genre de Ségolènerie. Il faut croire que les quelques jours de vacances bien mérités qu'elle a passé à Djerba à la mi-mai, ont fait germer en elle de nouveaux "Désirs d'Avenir", un avenir qui ne s'annonce pas vraiment royal pour la présidente de la région Poitou-Charentes. Pointée aux abonnés absents lors du lancement de la campagne législative, son premier secrétaire du PS de compagnon, a du se sentir bien seul ce jour à Bordeaux. Pendant ce temps, Ségolène Royal devait sûrement déjà être occupée, à envisager les hypothétiques jeux d'alliances pour le second tour des élections législatives, et laisser des messages sur les répondeurs des responsables des principales formations politiques. Car Ségolène Royal sait imprimer son style, tout se règle sur un coup de fil pour faire alliance ou organiser un meeting dans un grand hôtel parisien avec l'UDF et François Bayrou. Interviewée aujourd'hui sur l'antenne de BFM, au sujet de l'alliance qu'elle souhaitait établir avec le MoDem pour le 17 juin prochain, Ségolène Royal a affirmé qu'elle n'était "dans des stratégies d'alliance" avec le MoDem mais simplement dans "des logiques de simplicité des relations humaines dans la politique".

Théories boiteuses

Absente du Bureau National du Parti Socialiste qui s'est tenu hier, Ségolène Royal a été définitivement désavouée par son camp, même ses plus fervents soutiens au PS ne peuvent plus cautionner ses stratégies boiteuses. Il est révolu le temps de la campagne présidentielle où le PS devait s'incliner face à la ligne de conduite que dictait sa cavalière, Ségolène Royal n'est plus la candidate, Ségolène Royal n'est plus la cavalière et le PS n'élargira pas d'alliances au delà des partis de gauche. Si la politique était simple comme un coup de fil Madame Royal ça se saurait, la politique ce n'est pas un conte de fée, en attendant vous avez demandé l'Elysée, il semblerait que vous vous soyez trompé de numéro.

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mardi 12 juin 2007

Sarkozy présumé éméché, le sensationnel fait recette



Un million de téléchargements en quatre jours, voici le score qu'on enregistré à eux eux les sites de partage de vidéos YouTube et Dailymotion, pour une seule et même vidéo. Non, il ne s'agit ni du dernier clip de Jennifer Lopez ou encore du plus beau but du championnat de L1, mais plus modestement d'une conférence de presse que le Président français Nicolas Sarkozy a donné en marge du G8, suite à sa rencontre avec le Président russe Vladimir Poutine. Un journaliste belge de la RTBF ayant trouvé un Sarkozy assez essouflé par rapport à la normale, a affirmé que celui-ci n'aurait pas consommé que de l'eau lors de cet entretien. Certes, les Russes sont connus pour être portés sur la bouteille et leurs rencontres arrosées, mais de là à dire que le Président était "bourré" comme l'affirment certains de ses détracteurs, il ne faut tout de même pas exagérer. Car même si le Président était vraiment sous l'emprise de l'alcool, alors il s'en sort plutôt bien avec un discours qui ne cache pas le moindre lapsus de sa part. Au final, beaucoup de bruit pour très peu de choses, Sarkozy doit juste s'habituer à trinquer davantage, car chez les Russes c'est un rituel très royal.


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lundi 7 mai 2007

Autopsie d'un échec annoncé



Improvisation maîtrisée, tel était le leitmotiv prôné par Ségolène Royal dans sa course à l’Elysée, un leitmotiv qui a malheureusement conduit à la troisième débâcle consécutive du Parti Socialiste à l’élection présidentielle, le bilan est lourd pour les Socialistes, où à l'approche des législatives on craint la division.

Erreur de casting lors de la primaire En effet, il manquait à la candidate Ségolène Royal cette expérience du terrain pour mener une campagne de longue haleine, mais surtout cette habilité à rassembler au sein de son propre camp, rassembler est clairement ce qui a fait le plus défault à la candidate socialiste lors de son combat présidentiel. Investie lors de la primaire du PS au détriment de MM. Fabius et Strauss-Kahn, Ségolène Royal a voulu faire cavalière seule en menant sa campagne participative avec les Français, ce n’est que sur le tard que les Eléphants sont venus soutenir la gazelle, lorsque sa campagne semblait perdre de la vitesse.

Un projet socialiste en décalage avec la réalité du pays Les résultats sont là pour en témoigner, on ne perd pas la présidentielle trois fois de suite si on a entre les mains le projet gagnant ! Un projet de société assez confus et des revirements de positions sur des sujets clés durant la campagne, n’ont que contribués à affaiblir la légitimité de la candidate socialiste aux yeux du peuple Français. Un projet socialiste peu lisible et peu dynamique, où droits ne rimaient pas avec devoirs pour les citoyens Français.

Une candidature brouillon La connaissance approximative des dossiers centraux était palpable chez Ségolène Royal, dans la grande majorité de ses interventions dans les médias, elle adoptait une attitude désinvolte, ne parvenant pas à se doter de la stature et du sérieux qui attraient à la fonction présidentielle. Ses connaissances parfois très énigmatiques en matière de politique étrangère en étaient le parfait reflet.

L’absence d’un programme clair Au lieu de défendre son projet de société contre celui de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal se contentait trop souvent d’attaques virulentes envers son concurrent de droite, en créant autour de la personne de Monsieur Sarkozy un climat de terreur dans ses discours. Son manque d’assurance était parfois synonyme d’arrogance, notamment lorsqu’elle perdit son sang froid à plusieurs reprises dans l’entre deux-tours en décriant le Tout Sauf Sarkozy que les électeurs sanctionneront par le Tout Sauf Ségolène au final.
Alors que dans ses meetings de campagne on entendait ses jeunes sympathisants scander : « Sarko sale facho » ou « Sarko on aura ta peau », Ségolène Royal de sa part n’a jamais montré davantage de respect envers son adeversaire, un manque de respect qui lui a valu un échec royal.

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vendredi 4 mai 2007

Naufrage en vue pour le navire Royal



Les instituts de sondages sont formels, c’est un raz de marée Sarkozy qui s’annonce pour ce dimanche, pas un seul d’entre eux n’a donné Ségolène Royal gagnante face au candidat de droite, qui voit osciller ses intentions de vote entre 52% et 55%. Même tendance dans les médias étrangers où de façon unanime, le nom de Sarkozy est déjà sur les lèvres de tous les journalistes. Dans le camp socialiste, on commence sérieusement à craindre le naufrage du 6 mai : Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne de Ségolène Royal, a lui même avoué cette semaine, que « cela va être très difficile ». Mieux encore, Jacques Séguéla, socialiste de la première heure et artisan de la première victoire de Mitterrand en 1981 avec « La Force Tranquille » , a rallié Sarkozy dans l’entre deux tours !

Trahison en lunettes noires

Sans parler de Claude Allègre, ancien ministre de Lionel Jospin, qui a été aperçu ce vendredi au QG de l'UMP rue d'Enghien en lunettes noires, lui aussi semble t-il voudrait échapper au naufrage Royal. A propos de la polémique sur la scolarisation des handycapés qui a resurgi lors du débat de l'entre deux-tours, Allègre affirma : "Ségolène Royal a menti", en ajoutant "qu'elle n'avait pas fait grand chose en leur faveur", la France Présidente serait-elle menteuse ?
Lors de cette dernière semaine de campagne, Ségolène Royal, impuissante et consciente de sa mauvaise stature dans l’opinion, sera restée sur la défensive, en adoptant une attitude agressive envers son rival de l’UMP et en se contentant de dénonçer le « Danger Sarkozy », au lieu de tenter de faire comprendre son programme jusqu’à la dernière heure.

Gagner la légitimité populaire

Arrogante et imprécise, Ségolène Royal l’aura été durant le débat télévisé du 2 mai, quatre jours auparavant c’est dans un hôtel parisien que Royal espérait trouver le soutien de l’UDF dans un débat improvisé avec François Bayrou, le troisième homme de cette présidentielle 2007 ; peine perdue car les parlementaires UDF auront entre temps virés à droite. Sarkozy donné archi-favori pour succéder à son mentor, Jacques Chirac, cela ne doit pas décourager les électeurs pour se rendre massivement aux urnes dimanche, de façon à conférer au candidat de l’UMP la plus large légitimité possible pour faire taire ses opposants, qui promettent déjà manifestations et violences. Si dimanche Nicolas Sarkozy arrivait aux portes de l’Elysée avec 55% de soutien, cela permettrait au candidat UMP de faire mieux que François Mitterrand, qui lors de l'élection présidentielle de 1988, avait obtenu la confiance des Français à 54,02%.

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dimanche 29 avril 2007

N'oublions pas le Darfour



Quatre ans, quatre ans déjà que règne le chaos le plus total au Darfour, cette région de l’ouest du Soudan, où on assiste chaque jour avec de plus en plus de désespoir au premier génocide du XXIème siècle, pas moins de 200.000 personnes ont déjà péris dans ce théâtre macabre depuis février 2003. Près de 130 morts par jour en moyenne et deux autres millions de déplacés depuis le début des hostilités, quand s’arrêtera ce massacre ? George Cloney, Elton John ou encore Hugh Grant, tant de personnalités du showbiz ont cette semaine de nouveau appelé le Monde à réagir dans l’urgence, des lobbys médiatiques dont l’efficacité reste contestable.
En ce 29 avril, journée internationale pour le Darfour, de nombreuses ONG se sont mobilisées à travers la planète pour marquer leur colère face à l’immobilisme de la communauté internationale dans ce dossier ; un haut responsable d’Amnesty International aura eu ces quelques mots pour décrire la situation du Soudan : « Dans certaines zones du Darfour, le sang coule comme de l'eau ».
Néanmoins, les intérérêts stratégiques restent majeurs, à commencer par le pétrole, dont la Chine importe les deux tiers, de leur côté les Etats-Unis font franc jeu avec Khartoum qui leur fournit des informations sur les cellules terroristes régionales.
Dans la région, la situation humanitaire s’avère être excessivement complexe tant le passage de l’aide humanitaire est difficile ; en vue d’apaiser les tensions présentes, une conférence donnée à Tripoli ce dimanche a préconisé la mise en place d'une opération de paix mixte ONU-Union Africaine. Mais comment être sur de son efficacité si il y’a à peine trois semaines de ça, on apercevait des avions appartenant aux rebelles qui ont été maquillés aux couleurs de l’ONU ?

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lundi 23 avril 2007

Sans grande surprise : un homme, une femme



Et bien voilà, nous y sommes, sans grande surprise l’affiche du second tour de l’élection présidentielle Ségo-Sarko, que l’on nous annonçait à coups de démentis depuis plus d’un an maintenant, est pourtant bien celle à laquelle nous avons eu droit en ce dimanche 22 avril 2007. Pas de 21 avril bis donc, les électeurs ont voté « utile » dès le premier tour, les deux finalistes émergent avec des scores solides avec un large 31,5% du côté de l’UMP et 25% pour le camp socialiste ; des scores bien plus solides qu’ils ne le furent en 2002 où l’on avait assisté à un éparpillement des voix, au profit des « petits candidats », qui eux mêmes étaient à l’origine du naufrage socialiste. Deux finalistes appartenant aux deux principales formations politiques françaises, ce sera contrairement à 2002, la possibilité pour les français de faire un « choix », programme contre programme, idées contre idées. Par ailleurs, pour dresser un bref bilan arythmétique, on s’aperçoit que l’UMP, le PS et l’UDF rafflent à eux seuls 75 % de l’électorat de ce premier dimanche présidentiel, ce qui met à mal les partis Tout juste 2% pour le Parti Communiste de Marie-George Buffet, Arlette Laguiller et Dominique Voynet sont quant à elles créditées toutes les deux de 1,5 des suffrages. Mais ce qu’on remarquera surtout, c’est bien la défaite cinglante de Jean-Marie Le Pen (10,5%), lui qui créa la surprise un certain 21 avril 2002. Au delà de ce revers pour le FN qui enregistre son plus mauvais score depuis 1974, il semble plus largement que c’est la fin d’une ère pour le parti tout entier, en 2012 son chef de file aura 84 ans et toute logique, il ne sollicitera plus les suffrages une sixième fois. Lors de son allocution post résulats, le candidat FN, sortant par la petite porte, aura eu cette petite phrase : « j'ai commis une erreur d'appréciation », peut-être le combat de trop ?

Bayrou arbitre

L’enjeu principal du second tour sera principalement de savoir que deviendra le vote centriste pour François Bayrou qui a raté son pari mais qui achève tout de même son marathon présidentiel avec un score honorable de 19% et triple ainsi son score de 2002. Le vote centriste devrait plutôt se déplacer vers la droite, en espérant qu’il n’aura pas trop à souffrir du vote anti-Sarkozy. En coulisses ou en plateau, les appels à voter à gauche ou à droite ont commencé, les marchandages électroraux se préparent, UMP et PS sont fins prêts à faire les yeux doux aux électeurs de François Bayrou, avant le grand débat télévisé du 2 mai prochain. Un débat télévisé, où les Français qui n’auraient pas encore remarqué le manque de charisme évident de Ségolène Royal, pourront s'en rendre compte lorsqu'elle sera confronté à son pire ennemi. Très franchement, comme une Ségolène Royal qui ne parvient même pas à faire l'unanimité dans son propre camp pourra t-elle s'imposer dans un meeting européen voire négocier avec Poutine ou Bush dans un G8 ? En outre, au Parti Socialiste, on considère que la victoire passe par un rassemblement des communistes et des révolutionnaires pour donner avec eux dans le Tout Sauf Sarkozy, attention à ce que l'effet boomerang ne frappe pas toute la joyeuse troupe d'éléphants royale...au moment où Nicolas Sarkozy va encore rassembler, la candidate socialiste va s'aventurer dans des marchandages, avec l'UDF de Bayrou, avec qui elle réfutait une quelconque alliance il y'a encore une semaine sur propositions de Rocard et Kouchner.

Résultats avant l’heure

La lutte Ségo-Sarko est engagée, qui succédera à Jacques Chirac dans maintenant moins de deux semaines ? Réponse le 6 mai vers 20h, à moins que les médias étrangers ne s’en mêlent. En effet, l’hypocrisie de la loi électorale qui interdit la publication des résultats avant 20 heures aura joliment été détournée par les médias internet étrangers : suisses, belges, polonais ou anglais, l’affiche du second tour en France était déjà largement connue vers 18 heures déjà, tant les écarts étaient importants entre les candidats.

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dimanche 15 avril 2007

L'alliance de la dernière chance


Les sondages se suivent et se ressemblent mais aucun d’entre eux ne donne Ségolène Royal victorieuse au second tour, si elle venait à s’y qualifier. Dans cette avant dernière semaine de campagne, entre une enquête démentie des RG qui prévoyait l’élimination du PS dès le 1er tour et une Ségolène Royal de plus en plus tallonée par le candidat centriste François Bayrou, c’est un peu la confusion dans le camp socialiste et on sent que le vent tourne.
Précisément face à la menace Bayrou, deux figures du PS, Michel Rocard et Bernard Kouchner ont cette semaine successivement proposé d’annoncer aux électeurs avant le 1er tour une alliance PS-UDF, dans le but de créer une coalition contre celui qui monopolise la tête des sondages, je nomme Nicolas Sarkozy. Une alliance que François Hollande a récusé et qualifié d’ « inconcevable », au motif que les électeurs UDF voteraient Royal au second tour, soit mais pour cela il faudrait encore passer le barrage du premier tour ! Car si les éléphants socialistes se bornent à faire cavalier seul et n’ont pas compris que le seul qui est réellement en mesure d’inquiéter le candidat de l’UMP au second tour, c’est François Bayrou, on se dirige alors tout droit vers un 21 avril 2002 bis.

Plus que pour contrer Nicolas Sarkozy, faire alliance avec l'UDF et donc éviter la dispersion des votes, c'est également barrer la route à l'équipe de Jean-Marie Le Pen dont les sondages ne reflètent pas la menace mais dont la présence au second tour n'est pas un scénario à exclure. Le vote FN n'est pas facilement avoué dans les sondages, les récents événements en Gare du Nord et la crise des banlieues de 2005, encore présente dans les esprits, sont autant d'éléments qui mettent de l'eau sur le moulin Le Pen. En outre, si des anciens cadres du Parti Socialiste MM. Rocard et Kouchner, jouissant d’une certaine légitimité auprès de Français, avançent une telle idée, c’est qu’ils connaissent les dures réalités de la campagne électorale, sûrement plus que Ségolène Royal et sa joyeuse troupe d’éléphants.
Dans un entretien donné au Journal du Dimanche, Madame Royal fustige l'homme avec lequel on lui a conseillé de s'unir : "François Bayrou est une personnalité respectable, mais il n'a ni programme, ni équipe". N'ayez crainte Madame Royal, dimanche prochain, les urnes jugeront votre programme et votre équipe, à sa juste valeur.

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dimanche 8 avril 2007

Autour du Kärcher, Rachida Dati filmée à son insu...


Rachida Dati, un des porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy qui avait entre autres pour mission de réconcilier ce dernier avec les banlieues, vient peut-être de se tirer inconsciemment une balle dans le pied. Néanmoins à la différence de Arnaud Montebourg qui avait déboulé sur le plateau de Canal+ que "Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut c'est son compagnon" pleinement conscient de la présence des caméras, la porte parole du candidat UMP a été victime d'une caméra qui semble malveillante.
Autour d'une rencontre informelle organisée par Paul Wermus journaliste à VSD, Rachida Dati a été emporté par un élan de confiance lorsque un des convives, Bruno Julliard, lui demanda à quelle ministère elle se voyait. Ignorant que la caméra se trouvait à quelques mètres d'elle, elle répliqua par une boutade "ministre de la rénovation urbaine à coup de Kärcher" ! Pourquoi cet entretien filmé le 28 février dernier n'est-il montré qu'aujourd'hui ? Les sympathisants socialistes pensent t-ils inverser la vapeur et faire oublier tous les derniers sondages très favorables à Nicolas Sarkozy avec ce genre de manoeuvres à deux semaines du 1er tour ?

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