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lundi 20 avril 2009

LCI a dit : Eric Revel ne bloguera plus



Surprise ce lundi sur le site Internet de LCI qui a procédé à un petit lifting de printemps, et où le blog du directeur de la rédaction de LCI, je nomme Eric Revel, a purement et simplement disparu, alors que les blogs de ses confrères de LCI sont toujours en ligne. Cette absence du blog d’Eric Revel n’est bien évidemment pas due à un problème technique, mais bel et bien à un retrait volontaire de la part de la rédaction de la chaîne d’information en continu.

Lettre ouverte

Dans un billet daté du mardi 7 avril 2009 qu'il a intitulé « Lettre ouverte à Ségolène Royal », l'éditorialiste Eric Revel avait vivement réagi à propos des excuses que Ségolène Royal avait présenté à l’Afrique au nom de la France au cours d'un déplacement à Dakar, sa ville natale. Des excuses qui se référaient à un discours de Nicolas Sarkozy qu’il a prononcé au Sénégal en juillet 2007 pour son premier déplacement en tant que Chef de l'État sur le continent africain, et dans lequel il avait déclaré que « l’Homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Eric Revel a alors réagi sur son blog en disant « Je suis outré par votre démagogie et votre populisme … vous savez pertinemment ce que le Chef de l’Etat voulait dire : que hélas l’Afrique n’est pas assez mondialisée et qu’elle n’a pas pris à bras le corps son avenir pour entrer dans l’Histoire ».

Provoquer pour buzzer

Suite à la polémique qu’a crée ce billet, TF1 a ordonné le retrait de ce billet quelques heures après sa publication, au motif que les propos tenus par Eric Revel sur son blog, « ne sauraient engager la rédaction de LCI, ni la Direction Générale de l'information du Groupe TF1 ». Aujourd'hui, moins de deux semaines après les faits, c’est désormais son blog à part entière qui est rayé de la blogosphère. Et alors même que la sacro-sainte déontologie journalistique impose une forme de prétendue neutralité de la part des journalistes, il est regrettable qu’un commentateur chevronné comme l’est Eric Revel, ne puisse pas s’insurger devant de telles provocations, d'autant plus que nous ne sommes même pas en période de campagne électorale. Car les paroles qu'a exprimé Madame Royal à Dakar ou plus largement au cours de ces dernières semaines dans diverses circonstances, ont été expressément préméditées dans le seul but de créer le buzz sur Internet et faire parler d'elle dans les journaux. Car du fait qu'elle se trouve en difficulté dans sa propre formation politique, elle a besoin de capter l'attention médiatique par d'autres biais pour continuer à exister. De ce fait, que l’on approuve ou non l'action et les propos de Ségolène Royal, il faut tout de même reconnaître qu’en se laissant porter par des excès de légèreté sur des dossiers aussi sensibles, la Présidente de Poitou-Charentes fragilise sa crédibilité politique pour les échéances électorales futures.

Royal désapprouvée

Pour cause, selon un sondage Ifop réalisé le 13 avril dernier, 56% des Français désapprouvent le pardon de Madame Royal à Dakar. Et comme si elle voulait attirer à tout prix les caméras de télévision sur sa personne, l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle est revenue à la charge en fin de semaine dernière. En effet, Ségolène Royal a présenté des excuses au nom de la France au Premier ministre Espagnol, José Luis Zapatero, qui aurait été qualifié de « peu intelligent » par le Président Sarkozy ; une attitude que le socialiste de la première heure qu'est Jack Lang a condamné ce lundi, en demandant à José Luis Zapatero d’excuser Ségolène Royal pour ses paroles. En somme, beaucoup de bruit et de polémiques qui ne font pas vraiment avancer les débats...

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vendredi 22 juin 2007

Le Pacte Présidentiel Royal, la farce tranquille !


Interviewée mercredi dernier dans l'émission Question d'info (LCP-Le Monde-France Info), l’ex-candidate socialiste à l’Elysée, a déclaré à propos du smic à 1500 euros et de la généralisation des 35 heures, que « ce sont des idées qui ne sont pas crédibles, pas cohérentes avec le projet socialiste ». Des idées qu’elle avait pourtant fait siennes dans son « Pacte Présidentiel ». Incapable d’harmoniser ses propres convictions, Ségolène Royal a fait preuve une fois de plus de son amateurisme politique et de son manque de crédibilité. Hormis son propre qui s’est fait berner, ce sont pas moins de 16.790.611 électeurs qui ont cru dur comme fer, au projet en carton de l’élue de Poitou-Charentes. Comment peut-elle maintenant jouir d’une quelconque crédibilité au sein de ses rangs, si elle souhaitait briguer le poste de premier secrétaire, toujours occupé par son futur ex compagnon François Hollande ? Ségolène Royal s’est aussi dite prête pour 2012, sans préciser si elle envisageait de concourir aux Jeux Olympiques ou dans la course à l'Elysée.

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mercredi 13 juin 2007

Illusions royalistes



"Si la politique pouvait être aussi simple qu’un coup de fil", cela faisait déjà un bon moment que l'ex-candidate socialiste à l'Elysée ne nous avait plus offert ce genre de Ségolènerie. Il faut croire que les quelques jours de vacances bien mérités qu'elle a passé à Djerba à la mi-mai, ont fait germer en elle de nouveaux "Désirs d'Avenir", un avenir qui ne s'annonce pas vraiment royal pour la présidente de la région Poitou-Charentes. Pointée aux abonnés absents lors du lancement de la campagne législative, son premier secrétaire du PS de compagnon, a du se sentir bien seul ce jour à Bordeaux. Pendant ce temps, Ségolène Royal devait sûrement déjà être occupée, à envisager les hypothétiques jeux d'alliances pour le second tour des élections législatives, et laisser des messages sur les répondeurs des responsables des principales formations politiques. Car Ségolène Royal sait imprimer son style, tout se règle sur un coup de fil pour faire alliance ou organiser un meeting dans un grand hôtel parisien avec l'UDF et François Bayrou. Interviewée aujourd'hui sur l'antenne de BFM, au sujet de l'alliance qu'elle souhaitait établir avec le MoDem pour le 17 juin prochain, Ségolène Royal a affirmé qu'elle n'était "dans des stratégies d'alliance" avec le MoDem mais simplement dans "des logiques de simplicité des relations humaines dans la politique".

Théories boiteuses

Absente du Bureau National du Parti Socialiste qui s'est tenu hier, Ségolène Royal a été définitivement désavouée par son camp, même ses plus fervents soutiens au PS ne peuvent plus cautionner ses stratégies boiteuses. Il est révolu le temps de la campagne présidentielle où le PS devait s'incliner face à la ligne de conduite que dictait sa cavalière, Ségolène Royal n'est plus la candidate, Ségolène Royal n'est plus la cavalière et le PS n'élargira pas d'alliances au delà des partis de gauche. Si la politique était simple comme un coup de fil Madame Royal ça se saurait, la politique ce n'est pas un conte de fée, en attendant vous avez demandé l'Elysée, il semblerait que vous vous soyez trompé de numéro.

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lundi 7 mai 2007

Autopsie d'un échec annoncé



Improvisation maîtrisée, tel était le leitmotiv prôné par Ségolène Royal dans sa course à l’Elysée, un leitmotiv qui a malheureusement conduit à la troisième débâcle consécutive du Parti Socialiste à l’élection présidentielle, le bilan est lourd pour les Socialistes, où à l'approche des législatives on craint la division.

Erreur de casting lors de la primaire En effet, il manquait à la candidate Ségolène Royal cette expérience du terrain pour mener une campagne de longue haleine, mais surtout cette habilité à rassembler au sein de son propre camp, rassembler est clairement ce qui a fait le plus défault à la candidate socialiste lors de son combat présidentiel. Investie lors de la primaire du PS au détriment de MM. Fabius et Strauss-Kahn, Ségolène Royal a voulu faire cavalière seule en menant sa campagne participative avec les Français, ce n’est que sur le tard que les Eléphants sont venus soutenir la gazelle, lorsque sa campagne semblait perdre de la vitesse.

Un projet socialiste en décalage avec la réalité du pays Les résultats sont là pour en témoigner, on ne perd pas la présidentielle trois fois de suite si on a entre les mains le projet gagnant ! Un projet de société assez confus et des revirements de positions sur des sujets clés durant la campagne, n’ont que contribués à affaiblir la légitimité de la candidate socialiste aux yeux du peuple Français. Un projet socialiste peu lisible et peu dynamique, où droits ne rimaient pas avec devoirs pour les citoyens Français.

Une candidature brouillon La connaissance approximative des dossiers centraux était palpable chez Ségolène Royal, dans la grande majorité de ses interventions dans les médias, elle adoptait une attitude désinvolte, ne parvenant pas à se doter de la stature et du sérieux qui attraient à la fonction présidentielle. Ses connaissances parfois très énigmatiques en matière de politique étrangère en étaient le parfait reflet.

L’absence d’un programme clair Au lieu de défendre son projet de société contre celui de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal se contentait trop souvent d’attaques virulentes envers son concurrent de droite, en créant autour de la personne de Monsieur Sarkozy un climat de terreur dans ses discours. Son manque d’assurance était parfois synonyme d’arrogance, notamment lorsqu’elle perdit son sang froid à plusieurs reprises dans l’entre deux-tours en décriant le Tout Sauf Sarkozy que les électeurs sanctionneront par le Tout Sauf Ségolène au final.
Alors que dans ses meetings de campagne on entendait ses jeunes sympathisants scander : « Sarko sale facho » ou « Sarko on aura ta peau », Ségolène Royal de sa part n’a jamais montré davantage de respect envers son adeversaire, un manque de respect qui lui a valu un échec royal.

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vendredi 4 mai 2007

Naufrage en vue pour le navire Royal



Les instituts de sondages sont formels, c’est un raz de marée Sarkozy qui s’annonce pour ce dimanche, pas un seul d’entre eux n’a donné Ségolène Royal gagnante face au candidat de droite, qui voit osciller ses intentions de vote entre 52% et 55%. Même tendance dans les médias étrangers où de façon unanime, le nom de Sarkozy est déjà sur les lèvres de tous les journalistes. Dans le camp socialiste, on commence sérieusement à craindre le naufrage du 6 mai : Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne de Ségolène Royal, a lui même avoué cette semaine, que « cela va être très difficile ». Mieux encore, Jacques Séguéla, socialiste de la première heure et artisan de la première victoire de Mitterrand en 1981 avec « La Force Tranquille » , a rallié Sarkozy dans l’entre deux tours !

Trahison en lunettes noires

Sans parler de Claude Allègre, ancien ministre de Lionel Jospin, qui a été aperçu ce vendredi au QG de l'UMP rue d'Enghien en lunettes noires, lui aussi semble t-il voudrait échapper au naufrage Royal. A propos de la polémique sur la scolarisation des handycapés qui a resurgi lors du débat de l'entre deux-tours, Allègre affirma : "Ségolène Royal a menti", en ajoutant "qu'elle n'avait pas fait grand chose en leur faveur", la France Présidente serait-elle menteuse ?
Lors de cette dernière semaine de campagne, Ségolène Royal, impuissante et consciente de sa mauvaise stature dans l’opinion, sera restée sur la défensive, en adoptant une attitude agressive envers son rival de l’UMP et en se contentant de dénonçer le « Danger Sarkozy », au lieu de tenter de faire comprendre son programme jusqu’à la dernière heure.

Gagner la légitimité populaire

Arrogante et imprécise, Ségolène Royal l’aura été durant le débat télévisé du 2 mai, quatre jours auparavant c’est dans un hôtel parisien que Royal espérait trouver le soutien de l’UDF dans un débat improvisé avec François Bayrou, le troisième homme de cette présidentielle 2007 ; peine perdue car les parlementaires UDF auront entre temps virés à droite. Sarkozy donné archi-favori pour succéder à son mentor, Jacques Chirac, cela ne doit pas décourager les électeurs pour se rendre massivement aux urnes dimanche, de façon à conférer au candidat de l’UMP la plus large légitimité possible pour faire taire ses opposants, qui promettent déjà manifestations et violences. Si dimanche Nicolas Sarkozy arrivait aux portes de l’Elysée avec 55% de soutien, cela permettrait au candidat UMP de faire mieux que François Mitterrand, qui lors de l'élection présidentielle de 1988, avait obtenu la confiance des Français à 54,02%.

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lundi 23 avril 2007

Sans grande surprise : un homme, une femme



Et bien voilà, nous y sommes, sans grande surprise l’affiche du second tour de l’élection présidentielle Ségo-Sarko, que l’on nous annonçait à coups de démentis depuis plus d’un an maintenant, est pourtant bien celle à laquelle nous avons eu droit en ce dimanche 22 avril 2007. Pas de 21 avril bis donc, les électeurs ont voté « utile » dès le premier tour, les deux finalistes émergent avec des scores solides avec un large 31,5% du côté de l’UMP et 25% pour le camp socialiste ; des scores bien plus solides qu’ils ne le furent en 2002 où l’on avait assisté à un éparpillement des voix, au profit des « petits candidats », qui eux mêmes étaient à l’origine du naufrage socialiste. Deux finalistes appartenant aux deux principales formations politiques françaises, ce sera contrairement à 2002, la possibilité pour les français de faire un « choix », programme contre programme, idées contre idées. Par ailleurs, pour dresser un bref bilan arythmétique, on s’aperçoit que l’UMP, le PS et l’UDF rafflent à eux seuls 75 % de l’électorat de ce premier dimanche présidentiel, ce qui met à mal les partis Tout juste 2% pour le Parti Communiste de Marie-George Buffet, Arlette Laguiller et Dominique Voynet sont quant à elles créditées toutes les deux de 1,5 des suffrages. Mais ce qu’on remarquera surtout, c’est bien la défaite cinglante de Jean-Marie Le Pen (10,5%), lui qui créa la surprise un certain 21 avril 2002. Au delà de ce revers pour le FN qui enregistre son plus mauvais score depuis 1974, il semble plus largement que c’est la fin d’une ère pour le parti tout entier, en 2012 son chef de file aura 84 ans et toute logique, il ne sollicitera plus les suffrages une sixième fois. Lors de son allocution post résulats, le candidat FN, sortant par la petite porte, aura eu cette petite phrase : « j'ai commis une erreur d'appréciation », peut-être le combat de trop ?

Bayrou arbitre

L’enjeu principal du second tour sera principalement de savoir que deviendra le vote centriste pour François Bayrou qui a raté son pari mais qui achève tout de même son marathon présidentiel avec un score honorable de 19% et triple ainsi son score de 2002. Le vote centriste devrait plutôt se déplacer vers la droite, en espérant qu’il n’aura pas trop à souffrir du vote anti-Sarkozy. En coulisses ou en plateau, les appels à voter à gauche ou à droite ont commencé, les marchandages électroraux se préparent, UMP et PS sont fins prêts à faire les yeux doux aux électeurs de François Bayrou, avant le grand débat télévisé du 2 mai prochain. Un débat télévisé, où les Français qui n’auraient pas encore remarqué le manque de charisme évident de Ségolène Royal, pourront s'en rendre compte lorsqu'elle sera confronté à son pire ennemi. Très franchement, comme une Ségolène Royal qui ne parvient même pas à faire l'unanimité dans son propre camp pourra t-elle s'imposer dans un meeting européen voire négocier avec Poutine ou Bush dans un G8 ? En outre, au Parti Socialiste, on considère que la victoire passe par un rassemblement des communistes et des révolutionnaires pour donner avec eux dans le Tout Sauf Sarkozy, attention à ce que l'effet boomerang ne frappe pas toute la joyeuse troupe d'éléphants royale...au moment où Nicolas Sarkozy va encore rassembler, la candidate socialiste va s'aventurer dans des marchandages, avec l'UDF de Bayrou, avec qui elle réfutait une quelconque alliance il y'a encore une semaine sur propositions de Rocard et Kouchner.

Résultats avant l’heure

La lutte Ségo-Sarko est engagée, qui succédera à Jacques Chirac dans maintenant moins de deux semaines ? Réponse le 6 mai vers 20h, à moins que les médias étrangers ne s’en mêlent. En effet, l’hypocrisie de la loi électorale qui interdit la publication des résultats avant 20 heures aura joliment été détournée par les médias internet étrangers : suisses, belges, polonais ou anglais, l’affiche du second tour en France était déjà largement connue vers 18 heures déjà, tant les écarts étaient importants entre les candidats.

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dimanche 15 avril 2007

L'alliance de la dernière chance


Les sondages se suivent et se ressemblent mais aucun d’entre eux ne donne Ségolène Royal victorieuse au second tour, si elle venait à s’y qualifier. Dans cette avant dernière semaine de campagne, entre une enquête démentie des RG qui prévoyait l’élimination du PS dès le 1er tour et une Ségolène Royal de plus en plus tallonée par le candidat centriste François Bayrou, c’est un peu la confusion dans le camp socialiste et on sent que le vent tourne.
Précisément face à la menace Bayrou, deux figures du PS, Michel Rocard et Bernard Kouchner ont cette semaine successivement proposé d’annoncer aux électeurs avant le 1er tour une alliance PS-UDF, dans le but de créer une coalition contre celui qui monopolise la tête des sondages, je nomme Nicolas Sarkozy. Une alliance que François Hollande a récusé et qualifié d’ « inconcevable », au motif que les électeurs UDF voteraient Royal au second tour, soit mais pour cela il faudrait encore passer le barrage du premier tour ! Car si les éléphants socialistes se bornent à faire cavalier seul et n’ont pas compris que le seul qui est réellement en mesure d’inquiéter le candidat de l’UMP au second tour, c’est François Bayrou, on se dirige alors tout droit vers un 21 avril 2002 bis.

Plus que pour contrer Nicolas Sarkozy, faire alliance avec l'UDF et donc éviter la dispersion des votes, c'est également barrer la route à l'équipe de Jean-Marie Le Pen dont les sondages ne reflètent pas la menace mais dont la présence au second tour n'est pas un scénario à exclure. Le vote FN n'est pas facilement avoué dans les sondages, les récents événements en Gare du Nord et la crise des banlieues de 2005, encore présente dans les esprits, sont autant d'éléments qui mettent de l'eau sur le moulin Le Pen. En outre, si des anciens cadres du Parti Socialiste MM. Rocard et Kouchner, jouissant d’une certaine légitimité auprès de Français, avançent une telle idée, c’est qu’ils connaissent les dures réalités de la campagne électorale, sûrement plus que Ségolène Royal et sa joyeuse troupe d’éléphants.
Dans un entretien donné au Journal du Dimanche, Madame Royal fustige l'homme avec lequel on lui a conseillé de s'unir : "François Bayrou est une personnalité respectable, mais il n'a ni programme, ni équipe". N'ayez crainte Madame Royal, dimanche prochain, les urnes jugeront votre programme et votre équipe, à sa juste valeur.

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lundi 19 février 2007

Bernard Tapie n'est pas un Royaliste


Dans une interview accordée au journal Le Parisien, l'ancien ministre du gouvernement Balladur, Bernard Tapie, affirme clairement que la candidate PS à l'élection présidentielle a été choisie "uniquement en fonction des sondages", par ailleurs l'homme affaires se montre irrité par une Ségolène Royal qui sans cesse utilise le "Je". Il ne s'est pas encore officiellement rallié au clan de Nicolas Sarkozy mais il a promis de faire connaître son choix d'ici la mi-mars.

En marge de cet entretien, l'homme d'affaires a eu quelques petites formules peu élogieuses pour qualifier l'"inexpérience personnelle" de la candidate du Parti Socialiste : "On ne construit pas la France de l’avenir en réunissant deux cents à trois cents pékins dans un préau" ou encore "Tu ne gagnes pas la Champion’s league avec une équipe de deuxième division", que dire à part que c'est du Bernard Tapie dans toute sa splendeur...

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mercredi 31 janvier 2007

Gérald Dahan, sous-marin de l'UMP ?


Depuis plusieurs semaines, cela n'aura échappé à aucune caméra, Ségolène Royal multiplie les bourdes tant par ses ses lacunes en poltitique étrangère comme en témoignent ses tournées au Proche Orient ou en Chine, que par ses initiatives douteuses en politique intérieure.

Invitée cette semaine sur RMC INFO, la candidate PS à l'élection présidentielle a été piégé par un journaliste qui l'interrogeait sur le nombre de sous-marins que la France possédait, il en ressort que l'élève Ségolène ne connait pas ses leçons car au lieu de répondre 7, elle répliqua 1. La veille déjà à quelques minutes d'un meeting, croyant s'entetenir avec le Premier ministre québécois Jean Charest, suite aux déclarations polémisées qu'elle a tenu sur la souveraineté du Québec, elle a été victime d'un canular téléphonique réalisé par l'imitateur Gérald Dahan. Entretien téléphonique au cours duquel elle confia d'ailleurs à l'imposteur que "les Français ne seraient pas contre l'indépendance de la Corse", lorsque son interlocuteur fit le parallèle entre la place du Québec au Canada et celle de la Corse en France. Sur un ton très léger, elle termina par ces mots "Ne répétez pas cela, cela va encore faire un incident, ce coup là en France, c'est secret" suivis d'un fou rire.

En arrivant à la tribune, sans savoir encore qu'elle venait d'être piégée, elle excusa son retard par ce fameux coup de fil avec l'imposteur du jour Gérald Dahan, qui selon les uns serait un simple trouble-fête et pour d'autres peut-être un sous-marin de l'UMP, le 8ème sous-marin de la France Madame Royal...

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vendredi 8 décembre 2006

Sur le net, Ségo domine Sarko


A moins de 140 jours du premier tour de l'élection présidentielle, le moins que l'on puisse dire c'est qu'Internet ne demeure pas le meilleur allié du candidat UMP Nicolas Sarkozy dans sa course à l'Elysée.
Alors qu'il voulait se déclarer officiellement candidat aux présidentielles 2007 dans la presse régionale jeudi dernier, l'information a circulé près de 24 heures à l'avance sur la toile, pire le soir de l'annonce officielle de sa candidature sur France2 dans l'émission "A vous de juger", le candidat Sarkozy ne disposait pas lui même d'un site officiel de campagne ; depuis le tir a été corrigé avec le site "Avec Sarkozy", qui annonce la couleur avec comme titre : Election présidentielle - 22 Avril & 6 Mai, ce qui sous-entendrait déjà une présence au second tour du candidat de droite, même si le FN venait à recréer la "surprise" du 21 avril 2002.

Quant à elle, la désormais candidate investie du PS Ségolène Royal a su parfaitement s'approprier la rapidité et la proximité avec ses partisans que procure l'Internet, en lançant dès le premier semestre 2006, le site Désirs d'Avenir, un véritable forum participatif où chaque internaute peut faire part de ses propositions, qui a depuis son investiture officielle au Parti socialiste, a été transformé en site de campagne. Avec plus de 28 millions d'internautes en France fin otobre 2006, on se rend compte à quel point l'internaute est devenu un nouvel outil de communication de masse avec lequel la campagne présidentielle 2007 s'annonce très net.

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dimanche 26 novembre 2006

Quand l'équipe de campagne de Royal s'emmêle les pinceaux


Vendredi dernier, à moins de 48 heures du discours d'investiture de Ségolène Royal dans sa course à l'Elysée, un papier considéré comme confidentiel a été envoyé par erreur à l'ensemble des rédactions de presse natioanales et internationales par le bureau de campagne du Parti socialiste. Ce papier n'était ni plus ni moins que le discours officiel qu'allait présenter présenter la candidate du PS deux jours plus tard à la Mutualité à Paris. Dans la panique, un autre message aurait été renvoyé aux rédactions pour qu'elles ne tiennent pas compte du premier message, sous prétexte qu'il ne s'agissait que d'une "première version". Les "plumes du PS" sous les ordres du député européen Vincent Peillon ont encore quelques progrès à faire côté nouvelles technologies, à moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'un coup d'intox...

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vendredi 21 juillet 2006

Un été placé sous le signe de la pipolisation politique


Victimes de la pipolisation de la vie politique, les aspirants favoris UMP et PS à la prochaine élection présidentielle ont tous deux préparé de leur côté une opération séduction en ce mois de juillet. Sarkozy, que la presse n’a pas épargné en 2005 sur les liaisons extra-conjuguales de Cécilia son épouse avec le publicitaire Richard Attias (qui avait jusque là un contrat d’exclusivité publicitaire avec l’UMP) et Ségolène Royal qui qualifiait il y’a encore quelques jours le mariage d’institution bourgeoise ont décidé de corriger le tir à 10 mois de l’élection présidentielle.
Pour faire taire les rumeurs de tensions au sein de leur couple, Nicolas et Cécilia Sarkozy ont offert aux journalistes une parade tout sourire plein soleil en Guyane, quant au couple socialiste il a envisagé de se passer les alliances en Polynésie après 25 ans de vie commune ... un jour après que Lionel Jospin ait envisagé son retour pour la course à l’investiture de 2007. Cécilia Sarkozy, première dame de France ou François Hollande, premier homme de France, affaire à suivre...

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vendredi 2 juin 2006

La méthode Ségolène Royal ne fait pas l'unanimité au PS

La montée en puissance dans les sondages de Ségolène Royal pour son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2007 a largement divisé le Parti Socialiste français ces derniers mois, à commencer par le fait qu'il s'agit de la première femme française qui tenterait de briguer un mandat présidentiel tous partis confondus. Parmi ses appuis politiques, elle compte Julien Dray (porte-parole du PS), Pierre Mauroy ou encore le député socialiste Arnaud Montebourg, médiatisé cette année à propos de son projet de VIème République pour la France ; du côté des détracteurs on retrouve des figures du Pari Socialiste comme Martine Aubry, l'ancien ministre Claude Allègre ou encore l'actuel locataire de la mairie de Paris Bertrand Delanoë.

Par ailleurs, selon de récents sondages en vue de l'élection présidentielle de l'an prochain, on se rend compte que Ségolène Royal dispose de solides arguments en sa faveur : 60% de ses sympathisants voteraient pour Royal par rapport au fait qu’elle est une femme, 56% pour ses positions en matière de morale, 48% pour son comportement à l’intérieur du PS et enfin 48% pour ses propositions économiques et sociales. Ces derniers jours, on a entendu parler dans les médias de "ségolisme", terme employé par Ségolène Royal elle-même pour qualifier ses options politiques pour 2007, comble de l'histoire : François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste et actuel compagnon de la dame de fer du PS a démenti avoir entendu parler de "ségolisme", avouant simplement connaître Ségolène Royal et le socialisme, à bon entendeur. L'Express propose un dossier très complet sur Ségolène en présentant aussi ses premiers pas en politique et son couple avec François Hollande.


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mercredi 19 avril 2006

Ségolène Royal, nouvelle coqueluche people

Ségolène Royal à l’Elysée en 2007, une rumeur qui enfle dans les sondages depuis quelques bonnes semaines, combien de couvertures de magazines de presse lui ont été consacrées depuis le début de l’année, plus d’un an avant l’élection présidentielle. Le vent de féminisation du pouvoir avec les élections de Merkel en Allemagne et de Bachelet au Chili a soufflé sur la France, l’hypothèse de l’élection d’une femme à la tête de l’Etat pour la première fois peut paraître sésuisante mais cela modifierait t-il la donne sensiblement ou serait ce un simple palliatif à la crise de régime actuelle ? Ségolène Royal pourrait être victime de sa surmédiatisation à un an du dépôt des bulletins de vote dans les urnes et quand on connait la division qu’a connut le Parti Socialiste lors du référendum sur la Constitution européenne, on peut s’interrroger sur le plebisite de Royal par tout son camp.


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